UNE BREVE HISTOIRE DU PIPA

Pipa is played vertically 
  with five fingers of the right handLe pipa est un luth quatre cordes, un des plus anciens instruments de musique chinois qui apparait dans les textes chinois du second siècle avant JC. Xi Liu de la Dynastie Han de L'Est (25-220 aprés JC) décrivit dans son ouvrage "La définition de termes - Instruments de musique" que le nom de cet instrument "pipa" se rapporte à l'origine aux techniques à deux doigts. Les deux caractères chinois Pi et Pa représentaient jadis les techniques à deux doigts, c'est à dire, pincer les cordes alternativement d'avant en arrière. Durant de la dynastie QIN (220-207 avant J.C), on trouvait un type d'instrument à cordes pincées connu sous le nom de "xian tao" avec un manche étroit et une caisse de résonnance ronde sur lequel on jouait horizontalement. Dans la préface de son poème "Ode au Pipa", Xuan Fu de la dynastie Jin (265-420 après JC) écrivit "... le pipa apparut lors de la dernière période de la dynastie Qin. Quand le peuple souffrait lors des travaux forcés de la Grande Muraille de Chine, ils jouaient de cet instrument pour exprimer leur ressentiment". Sous la dynastie Han (206-220 après JC), l'instrument se développa sous une forme à quatre cordes et douze touchettes, que l'on pincait avec des ongles artificiels, connu sous le nom de "pipa" ou de "qin-pipa". Dans la dynastie Jin de l'ouest (253-316), le qin-pipa se fit connaître avec le célèbre érudit édudiant Ruan Xian qui joua de cet instrument en virtuose. Encore aujourd'hui, on nomme cet instrument Ruan.

[1] pipa (pre-Tang Dynasty)
[2] Tang pipa (straight neck)
[3] Tang pipa (bended neck)
[4] modern pipa

- The above is an illustration of the time evolution from "qin-pipa" to the modern pipa through the influence of "hu-pipa" (see the English page for more detailed explanation.

Durant les dynasties du Nord et du Sud (420-589 après JC), apparut un instrument similaire avec un manche courbe et quatre ou cinq cordes introduit par la route de la soie venant d'Asie centrale. On le nommait "hu pipa" ("hu" pour étranger en chinois) et on en jouait horizontalement avec un plectre en bois. Sous la dynastie Tang (618-907), le pipa devint l'un des instruments les plus populaires, et depuis lors est demeuré trés en demande aussi bien en solo qu'en musique de chambre.

Le "pipa Tang" était plus grand que celui d'aujourd'hui. Il possédait habituellement quatre ou cinq cordes et peu de touchettes. Probablement influencé par le "hu pipa", on jouait sur le "pipa Tang" avec un plectre de bois, technique encore en usage sur son descendant japonais, le Biwa. Depuis le milieu de la dynastie Tang, et plus particulièrement de puis la dynastie Song (969-1279), l'instrument a progressivement évolué jusqu'à sa forme actuelle, un luth sur lequel on joue avec des ongles artificiels, alors que le jeu avec un plectre a complètement disparu. L'instrument actuel en forme de demi-poire, avec un court manche courbe et trente touchettes qui débordent sur la caisse de résonnance, permet une très grande et fort complète gamme chromatique. Les notes de base sont La-Mi-Ré-La. La notation pour le "pipa" combine des symboles pour diapason (système Kung-ch'e) avec des signes abbrégés pour des techniques de doigts particulières.

Il y eut un large répertoire pour la musique de Pipa en chine ancienne, spécialement durant la dynastie Tang. Mais beaucoup de pièces se perdirent. Heureusement, de précieuses pièces de pipa furent transmises de génération en génération par des artistes individuels et des érudits. Quelques oeuvres ont été conservé au Japon et des pièces orchestrales furent découvertes le long de la Route de la Soie dans la province de Gansu en Chine aux alentours de 1900. Ces partitions, connues sous le nom de partitions de Dunhuang, soulevèrent un grand interêt aussi bien en Chine qu'à l'étranger. Cependant, elles demeurèrent un mystère jusque dans les années 80, au moment où l'érudit Ye Dong du Conservatoire de musique de Shangai "décoda" avec succés 25 d'entre elles. La beauté et l'élégance de ces pièces furent alors révélées au public aprés un sommeil de mille ans.

Depuis ses touts débuts, la musique de Pipa a toujours obtenu la faveur des chinois. Durant les dynasties des Ming (1368-1644) et des Qing (1645-1911), de nombreuses écoles de Pipa de styles différents fleurirent dans le Sud, basées à Wuxi, Suzhou et Shanghai et, dans le Nord, à Beijing et la province de Shandong. Le développement du jeu à deux mains fut porté à un haut niveau d'achèvement par les maîtres de chaque école. Les techniques du Pipa moderne sont principalement le fruit de la fusion de ces différentes écoles. Le Pipa est toujours l'un des instrument les plus populaires de Chine. Beaucoup d'oeuvres qui forment le répertoire traditionnel et qui furent transmises de génération en génération par des artistes et des érudits, dâtent de plusieurs centaines d'années, alors que d'autres font parties d'un ensemble d'oeuvres vivantes et en cours d'évolution. Récemment, plusieurs compositeurs ont exploré la fusion Pipa et orchestre, tant chinois qu'occidental.

La technique du Pipa se caractérise par une spectaculaire dextérité des doigts et des effets programmatiques de virtuose. Roulements, claquements, pizzicato, harmoniques et bruits se combinent souvent dans des poèmes ?ton extensif décrivant des batailles célèbres de manière vivante, ou d'autre pièces existantes telle "L'ambuscade" qui décrit le champ de la bataille décisive au deuxième siècle avant JC entre CHU et HAN. Cet instrument est également capable de plus grands effets lyriques, tel que dans l'air "Sai Shang Qu". Cet air décrit la plainte d'une noble d'âme de la dynastie Han (206 avant JC-220 après JC) qui fut forcée pour des raisons politiques à épouser un prince barbare. Cette histoire apparaît dans plusieurs versions reliées aux origines du Pipa. On trouve également beaucoup de textes écrits et de poèmes célèbres pour la musique de Pipa joués par de grands virtuoses historiques. On trouve les commentaires suivants dans des textes de la dynastie Tang (618-907) qui décrivent l'intensité donnée à "L'ambuscade" jouée par des artistes de l'époque: "... c'est comme si des milliers de guerriers et de chevaux se jettaient dans la bataille, que la terre sanglote et que le ciel s'écroule". Dans "la chanson du Pipa", Bai Juyi, un des poètes les plus en vue de la Dynastie Tang, décrit de manière trés vivante la musique de Pipa jouée par une artiste: "... Les cordes les plus fines résonnent telles une pluie soudaine, les plus grosses comme un soupir étouffé Ensembles, elles façonnent la mélodie, comme des perles de tailles différentes tombant sur un plateau de jade".

Musique traditionnelle classique

Wenqu - style civile ( lyrique )
Wuqu - style martial

1.Le Roi de Chu se défait de son armure(youtube ici), style martial

2. Descente des oies sauvages sur la plage, style lyrique

3. Chants par delà la frontière, style lyrique

4.Lune d’automne sur le palais de l’empereur Han, style lyrique

4.Neige recouvrant les forêts éternelles, style lyrique

4. L'Embuscade, style martial

Musique contemporaine

Liu Tianhua (1895­1932): . Sur le thème d'un air à danser
Wang Huiran (1936- ): La danse du peuple Yi
Wu Junsheng ( ): La nuit du feu fest
Zeng Qingrong( ): Rivière Rouge
Wang Fandi (1933-): Printemps sur la montagne Tianshan

pipa concerto

Tan Dun (1957-):

Pipa et orchestre (extrait)

 

Liu Fang concert live @ RTBF La Première (Bruxelles)

Concerte à St. Petersburg - Les rapports de la télévision nationale russe et les vidéos de l'enregistrement live

 

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